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10 ans de #SEO : Retour vers le futur !

Putain, 10 ans. Je débarquais dans la sphère #SEO il y a une décennie. A petits pas, sans coup férir. Je ne connaissais personne et la réciproque était d’autant plus vraie. On me disait : « Bourrelly », « Sanches », « Black Hat », je répondais : « C’est des noms de moteurs de recherche ? ».
Depuis le SEO a changé. Mieux, il s’est transformé. Retour sur dix années d’un métier pas comme les autres…

13 Juillet 2010. Je m’en souviens encore. Comme dans une bonne vieille pub Wherters Original, j’ouvre un caramel doux et sucré. Ce sera le #SEO. Je lis des articles, je navigue chez les aîné.e.s, Marie Pourreyron, Olivier Andrieu. Je nage un peu mais retrouve assez vite le souffle tant les mots me parlent, les concepts sont évocateurs, l’objectif bien rôdé. « Être 1er sur Google ». En voilà un challenge ! 

Je ne suis pas un technicien, je n’ai jamais été bon en Maths, j’ai plutôt excellé en Philosophie, et mes premières études m’ont emmené vers ses thématiques là. Mais le référencement a quelque chose de philosophique. Ce combat permanent avec Google, ce pion d’avance, cette réflexion profonde que l’on doit avoir à chacune de nos optimisations. 

J’ai donc emprunté le chemin de la sémantique assez tôt, pensant qu’elle serait un pendant non négligeable de tout le vocabulaire technico-technique que j’entendais partout.
Première conf : Le Visibilite Live Camp 2012. Comme de petits Sims, projetés dans les salles de conférence, j’apprends, je note, je dévore. Les conférences sont claires et concises. Raphaël Doucet a mis la barre haute. Très haute.

2012, l’heure de la première grosse bascule. Panda, Pingouin. Ca tweete sévère, ca s’échange des DM à 3h du mat pour voir quelles sont les positions qui sont violemment tombées, ou celle qui nous font désormais tutoyer les sommets. J’ai compris à ce moment là que le référencement n’était pas un métier comme les autres et que se battre ad vitam contre un ennemi imprévisible allait nous coûter quelques nuits blanches…
A l’époque, je bossais dans une entreprise allemande de puériculture. Sémantiquement parlant, y’avait de quoi faire, mais c’est surtout là que j’ai découvert la puissance des backlinks. Les mamans blogueuses que je contactais par téléphone (Mamanstestent si tu me lis) et à qui je proposais de test de poussette et autres mini baignoires me faisaient des articles denses, avec les bons liens, in-text, là où il fallait. Nos positions grimpaient de jour en jour, l’impression grisante d’être un peu à la tête de mon empire de mots-clés…

2013, je sens que j’atteins un vrai plafond de verre. Sandrine B. est là, à me donner des cours, et j’écris tout ce qu’elle me dit. Elle me raconte (presque) tout, évite les techniques de sioux – que je devrais découvrir par moi même – et me pose les bases techniques, les fondamentaux sans lesquels je serai vraiment à la traîne encore aujourd’hui ! Google évolue, les updates plus régulières se font jour, mon passé de joueur d’échec me revient à la figure comme un bon vieux boomerang : « Je dois toujours avoir un coup d’avance sur Google ».

2014, c’est l’année des conférences. Albi, Paris, Toulouse, etc… Doeurf m’a accueilli en son sein, il est mon mentor, celui par qui tout devient plus simple et plus clair. Dans son Jura, j’ai l’impression de glaner des points de vie SEO. J’assiste à une foultitude d’interventions, je glane tout ce que je dois glaner, j’écoute religieusement notre sainte Trinité : Bourrelly – Sanches – Andrieu, et je vogue dans la sphère SEO (avec un caractère de chien et une certain tendance à l’épidermite aïgue…). Je sors de cette année là en ayant vraiment compris à ce moment là, non pas ce qu’était le référencement, mais bien être « référenceur ».

2016 – 2017, j’écris désormais sur PepperSEO, mes articles sont partagés, appréciés je crois, je donne mes premières conférences (SEOCampus 2016, WebCampDay Angers 2016, etc…), je commence à me construire une légitimité, une visibilité. Je commence – à peine ! – à monter mes propres sites, à développer mes techniques de sioux (Merci Crokseo). Je suis désormais indépendant, je développe l’Agence Apollo et l’Apollo Lab (pour la partie Data), c’est un peu effréné mais j’en suis ravi. Ca y est, je vis du SEO, et j’en ai fait mon métier, ma responsabilité, et mes connaissances.

Et puis, entre 2017 et 2020, malgré les soucis de santé majeurs, Apollo grandit, je donne désormais des cours à la fac, dans des écoles privées, à l’IUT. Je transmets, tout ce qu’on a pu me transmettre avec, je l’espère, toute la pédagogie et la bienveillance qu’il faut. Je participe à quelques vidéos, comme celles de Laurent Bourrrelly ou Thomas Cubel, je m’inspire de ces gens là pour construire mes cours, structurer ma pensée SEO, transmettre un peu de ce « spirit » qui fait tout le charme du métier.

Google a changé durant toutes ces années. Fini le temps des Google Bombing sur l’Elysée, des faux profils sur le site de Stanford. Place à la sémantique, à cette connaissance toute scientifique qui fait le sel du SEO aujourd’hui. « Content is King » (but if you could do a semantic mesh, it’s better), comme nous disait Larry Page et Sergei Brin.

En me retournant sur ces 10 années, je me dis que j’aurais pu faire cent choses mieux. J’aurais pu faire plus de confs, travailler plus mes sites. Mais mes clients Apollo aujourd’hui sont grands. Et c’est le principal.

Alors à toutes celles et ceux qui m’ont transmis cette passion : Merci. 

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